Sécurité publique Canada
L'incidence de l'intimidation au Canada
Stratégie nationale sur la sécurité communautaire et la prévention du crime
- Qu'est-ce que l'intimidation?
- Quelle est l'étendue du problème de l'intimidation?
- Qui sont les intimidateurs?
- Qui sont les victimes?
- Quel rôle jouent les pairs?
- Le rôle de la famille
- Le rôle de l'école
- Le rôle du contexte social en général
- Que faire pour réduire l'intimidation?
- Conclusion
- Références
Les Canadiens s'inquiètent du degré de violence dans la société moderne et se préoccupent de la sécurité de leurs collectivités et du bien-être de leurs enfants. Comme nous le savons, trop d'enfants sont victimes de violence et d'agression dans les cours de récréation à l'école, sur les terrains de jeu et ailleurs. Selon certaines études, le comportement violent parmi les jeunes augmente et cette violence est dirigée contre d'autres jeunes et est commise par des enfants plus jeunes que par le passé. Toujours d'après les recherches effectuées, une façon efficace d'empêcher la violence chez les jeunes et de réduire l'incidence des crimes violents est d'intervenir dès que les enfants manifestent les premiers signes d'un comportement antisocial. L'intimidation est un phénomène qui contribue à l'adoption de ce genre de comportement.
L'intimidation est un grave problème pour ceux qui s'y livrent, pour leurs victimes et pour les collectivités où ce phénomène se produit. Il ne s'agit pas d'un aspect normal de la croissance. L'intimidation peut rendre les enfants craintifs et malades, leur donner le sentiment d'être isolés et les rendre malheureux. En outre, les jeunes qui intimident les autres sont plus susceptibles également d'adopter des comportements antisociaux (Farrington, 1993). Certaines études révèlent que 30 % à 40 % des enfants qui manifestent des problèmes d'agressivité ont un comportement violent lorsqu'ils sont adultes (Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau?Brunswick).
La nature de l'intimidation change avec l'âge :
- Sur les terrains de jeu, parmi les jeunes enfants,
l'intimidation consiste souvent à pousser les autres, à les couvrir
d'injures, à les taquiner ou à les isoler;
- À l'adolescence, l'intimidation peut commencer à inclure le
harcèlement sexuel, les attaques par des bandes et la violence dans
les fréquentations;
- À l'âge adulte, l'intimidation peut se présenter sous la forme d'agressions physiques, de violence conjugale, de mauvais traitements infligés à des enfants, de harcèlement au travail et de maltraitance de personnes âgées (Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau?Brunswick).
Chez les victimes, de l'intimidation répétée peut causer de la détresse psychologique et de nombreux autres problèmes (Besag, 1989; Olweus, 1993). Les effets de l'intimidation vont au-delà de l'intimidateur et de la victime et se ressentent dans tout le groupe, à l'école et dans toute la collectivité. Il est important d'arrêter ce genre de comportement à un jeune âge et de s'évertuer à créer un environnement sûr et paisible pour tout le monde.
En comprenant les facteurs qui conduisent à l'intimidation, nous pourrons créer des mesures de prévention et d'intervention qui réduiront ce phénomène et qui encourageront les enseignants, les parents et les autres enfants à intervenir quand il se produit.
La Stratégie nationale sur la sécurité communautaire et la prévention du crime du gouvernement du Canada a été lancée en 1998 pour aider les Canadiens à combattre les problèmes difficiles que constituent la criminalité et la victimisation. La stratégie nationale repose sur un principe logique, à savoir que la meilleure façon de réduire la criminalité est de se concentrer sur les facteurs qui peuvent conduire une personne à adopter un comportement criminel, c'est-à -dire de se concentrer sur des facteurs comme la violence familiale, les problèmes à l'école et la toxicomanie - il s'agit d'empêcher le crime avant qu'il ne soit commis. En fournissant des outils, en transmettant des connaissances et en offrant un soutien, la stratégie aide les collectivités à s'occuper de leurs problèmes uniques liés à la criminalité et à la victimisation. Dans le cadre des efforts déployés auprès des collectivités, la stratégie nationale accorde une attention particulière aux enfants, aux jeunes, aux femmes et aux Autochtones. |
Dans le contexte de la stratégie nationale, on s'attache à intervenir tôt dans la vie de nos jeunes, en cherchant à régler les problèmes de comportement antisocial qu'ils manifestent avant qu'ils ne s'aggravent. Le fait d'apprendre à nos enfants de résister à ce genre de comportement et de créer des environnements sains pour eux aura des retombées positives pendant très longtemps. La stratégie fournit un appui aux collectivités et aux écoles en collaborant avec les élèves, les parents, les éducateurs et les intervenants et d'autres personnes pour mettre sur pied et faire connaître des initiatives créées par les principaux intéressés pour combattre l'intimidation.
Qu'est-ce que l'intimidation?
L'intimidation est une affirmation de pouvoir exprimé au moyen d'agressivité. Les personnes qui intimident les autres acquièrent un pouvoir sur leurs victimes physiquement, émotivement et socialement. Ce comportement peut revêtir de nombreuses formes : l'intimidateur peut se servir de sa taille et de sa force physique, de la place qu'il occupe parmi ses pairs ou de sa connaissance des faiblesses de la victime ou obtenir l'appui d'autres enfants, comme c'est le cas lorsque tout un groupe se comporte ainsi. L'intimidation émotionnelle et sociale est peut-être la forme la plus fréquente et la plus néfaste. L'intimidation peut être physique ou verbale. Elle peut être directe (face à face) ou indirecte (commérage ou exclusion) (Olweus, 1991). À force de répéter le comportement intimidant, l'intimidateur établit sa domination sur sa victime, qui devient de plus en plus bouleversée et craintive.
Quelle est l'étendue du problème de l'intimidation?
Durant un sondage mené en 1997 auprès de Canadiens, 6 % des enfants interrogés ont admis intimider d'autres enfants " plus d'une ou de deux fois " pendant une période de six semaines et 15 % des enfants ont signalé qu'ils avaient été la victime d'intimidation à la même fréquence (Pepler, et al.). Les chercheurs qui ont observé des enfants dans la cour de récréation et en classe confirment que l'intimidation se manifeste fréquemment : toutes les sept minutes dans la cour de récréation et toutes les 25 minutes en classe (Craig and Pepler, 1997). Or, pour comprendre le problème que représente l'intimidation, nous devons examiner les caractéristiques de toutes les personnes impliquées dans l'incident : l'intimidateur, sa victime et l'observateur. Nous devons examiner également les contextes sociaux dans lesquels cette intimidation a lieu, comme la famille, le groupe des pairs, l'école et la collectivité.
Qui sont les intimidateurs?
Chez les enfants, l'intimidation peut revêtir de nombreuses formes-il n'existe pas un type de personnalité en particulier qui prédispose les enfants à ce genre de comportement. Les caractéristiques qui suivent ont été définies essentiellement dans le cadre de recherches portant sur les garçons.
- Sexe : Les garçons et les filles sont impliqués dans
des incidents d'intimidation comme auteurs, victimes ou
observateurs plus ou moins à la même fréquence, bien que
les membres de chaque sexe expriment ce comportement de
différentes façons. Plus de garçons que de filles
signalent qu'ils ont un tel comportement; les garçons
affirment davantage qu'ils se livrent à des formes
physiques d'intimidation tandis que les filles sont plus
portées à se livrer à des formes indirectes
d'intimidation, comme le commérage et l'exclusion (Craig
and Pepler, 1997).
- Âge : De 4 à 10 ans, l'agression est dirigée
principalement contre les enfants de même sexe
appartenant au groupe, tandis que de 11 Ã 18 ans,
l'agression peut se diriger contre des personnes du sexe
opposé faisant partie du même groupe également. En
outre, les élèves de 11 et 12 ans signalent qu'ils
intimident plus fréquemment les autres élèves que cela
n'est le cas dans les groupes d'élèves plus jeunes ou
plus âgés (Pepler, et al.).
- Tempérament : Les intimidateurs tendent à être
hyperactifs, Ã avoir un comportement perturbateur et Ã
être impulsifs (Lowenstein, 1978; Olweus, 1987).
- Agression : Les intimidateurs sont généralement
agressifs envers leurs pairs, enseignants, parents et
frères et sœurs (Olweus, 1991). Ils tendent à s'affirmer
et se laissent facilement provoquer. Ils sont attirés
par des situations où il y a un certain degré
d'agressivité et ont des attitudes positives vis-à -vis
de l'agressivité (Stephenson et Smith, 1989).
- Force physique : Les garçons qui intimident les
autres sont plus forts physiquement et ont besoin de
dominer les autres (Olweus, 1987).
- Manque d'empathie : Ces enfants ressentent peu de compassion pour leurs victimes et leur comportement ne leur cause pas ou très peu de remords (Olweus, 1987).
Qui sont les victimes?
Les enfants deviennent des victimes pour de nombreuses raisons différentes - il n'y a pas un seul profil pour toutes les victimes. Chez certains enfants, les caractéristiques décrites ci-après peuvent être présentes avant que l'intimidation ne survienne, alors que chez d'autres, elles peuvent en être le résultat.
- Sexe : Dans les enquêtes, les garçons risquent
autant que les filles de déclarer qu'ils ont été
victimes (Charach et al., 1995; Pepler et al., 1977).
- Âge : La victimisation décroît avec le niveau de
scolarité : 26 % des élèves de la 1re à la 3e année
indiquent qu'ils ont été victimes, contre 15 % chez les
élèves de la 4e à la 6e année et 12 % chez ceux de la 7e
et de la 8e année (Pepler et al.). Les enfants des
niveaux inférieurs courent davantage le risque d'être
victimes d'intimidateurs plus âgés qu'eux, alors que les
enfants de niveau scolaire plus élevé risquent plus
d'être victimes d'intimidateurs de leur âge.
L'intimidation directe est exercée davantage à l'endroit
des écoliers plus jeunes, et l'intimidation indirecte, Ã
l'endroit des écoliers plus âgés (Olweus, 1993).
- Tempérament : Les enfants victimisés ont tendance Ã
être angoissés et repliés sur eux-mêmes. Les indications
le confirmant sont plus nombreuses parmi les enfants
d'âge préscolaire que parmi les enfants d'âge scolaire.
- Apparence physique : Les recherches effectuées ne
permettent pas de confirmer le stéréotype populaire que
les victimes ont des traits physiques inhabituels
(Olweus, 1991).
- Estime de soi : Souvent, les victimes signalent
avoir une piètre estime de soi, probablement parce
qu'elles font l'objet d'intimidation de façon répétée
(Besag, 1989).
- Dépression : Aussi bien les garçons que les filles
qui sont victimes d'intimidation manifestent des
symptômes de dépression, comme de la tristesse et une
perte d'intérêt pour les activités (Slee, 1995; Craig,
1997).
- Angoisse : Les garçons et les filles qui sont victimes d'intimidation font état de symptômes d'angoisse, comme la tension, les craintes et l'inquiétude (Neary and Joseph, 1994; Slee, 1995).
Quel rôle jouent les pairs?
Souvent, lorsqu'il y a intimidation, il n'y a pas juste deux protagonistes-85 % des incidents d'intimidation se produisent dans le contexte d'un groupe de pairs (Atlas et Pepler, 1997; Craig et Pepler, 1997). Bien que 83 % des élèves déclarent que le fait d'être témoin de scènes d'intimidation les met mal à l'aise (Pepler et al., 1997), les observations révèlent que les pairs jouent des rôles multiples dans les scènes d'intimidation : ils se mettent de la partie, ils applaudissent, ils observent passivement le déroulement de l'incident et interviennent à l'occasion.
- Les autres enfants ont tendance à accorder une
attention positive à l'intimidateur plutôt qu'à la
victime. Leur renforcement du comportement de
l'intimidateur peut servir à maintenir le pouvoir de ce
dernier sur la victime et à l'intérieur du groupe.
L'intimidateur peut également exercer une influence sur
les pairs qui l'observent.
- Les pairs qui observent des scènes d'intimidation
peuvent devenir excités et sont plus susceptibles de se
mettre de la partie.
- Comparativement aux filles, les garçons risquent
davantage d'être attirés par des scènes d'intimidation
et de prendre part activement à l'intimidation (Craig et
Pepler, 1997; Salmivalli et al., 1996).
- Durant l'observation de cours de récréation, on a constaté que les pairs interviennent dans des scènes d'intimidation nettement plus souvent que les adultes : 11 % des scènes par opposition à 4 % (Craig and Pepler, 1997).
Le rôle de la famille
Les enfants acquièrent leurs premiers modes de comportement à la maison. Il est important que les parents créent au sein de la famille un environnement qui décourage le comportement intimidant et qu'ils offrent un appui aux enfants qui sont victimes d'intimidation.
- Les intimidateurs viennent souvent de foyers où les
parents sont négligents, hostiles et ont recours à des
punitions sévères (Olweus, 1993). Les enfants peuvent
apprendre à recourir à l'intimidation en observant les
conflits entre leurs parents. Les parents doivent
veiller à ne pas servir d'exemple pour leurs enfants en
adoptant des comportements intimidants.
- Les parents peuvent, par inadvertance, encourager
l'intimidation en acceptant que les disputes entre
frères et sœurs pour résoudre les problèmes constituent
un aspect normal de la croissance.
- Les victimes cachent souvent leurs problèmes parce
qu'elles estiment qu'elles doivent pouvoir tenir tête
toutes seules à l'intimidation. Souvent, elles
s'inquiètent de la revanche de l'intimidateur ou de la
désapprobation des autres enfants ou pensent que les
adultes ne peuvent pas faire grand?chose pour les aider
(Garfalo et al., 1987; Olweus, 1991).
- Quand elles sont assez courageuses pour en parler, les victimes s'adressent plus souvent à leurs parents qu'à leurs enseignants. À titre de principaux défenseurs de leurs enfants, les parents doivent appuyer leurs enfants victimisés en collaborant avec l'école afin d'assurer la sécurité de leurs enfants.
Le rôle de l'école
L'école joue également un rôle important dans le développement de l'enfant. Comme la famille, l'école doit établir un équilibre entre une discipline claire et cohérente et des relations chaleureuses et positives.
- Le directeur d'école. Le directeur d'école
donne le ton à son école. S'il est déterminé à combattre
le phénomène de l'intimidation, il y aura moins
d'intimidation (Charach et al., 1995). Voici
quelques-unes des stratégies utilisées par les
directeurs d'école : conséquences cohérentes et
formatrices pour les intimidateurs, politique de la
porte ouverte pour les victimes et réactions emphatiques
à leurs préoccupations, collaboration avec les
enseignants pour les aider à mieux gérer les classes et
adoption de stratégies pour les enfants perturbés.
- Les relations entre les élèves et le personnel.
L'intimidation est moins répandue dans les écoles où les
relations entre les employés sont positives, où les
relations entre ces derniers et les élèves sont
chaleureuses, où les employés et les élèves prennent les
décisions ensemble et où les adultes évitent d'adopter
des comportements intimidants qui risquent de donner un
mauvais exemple aux élèves (Olweus, 1987).
- La politique de l'école. Pour réduire
l'intimidation à l'école, la clé consiste à se doter
d'une politique claire en matière d'intimidation
assortie de suites appliquées uniformément (Olweus,
1991).
- L'organisation de l'école. L'intimidation a
tendance à se manifester davantage dans les écoles qui
insistent sur le succès scolaire sans respecter les
forces et les faiblesses des élèves (Tattum, 1982).
- La supervision des cours de récréation. Les élèves indiquent que l'intimidation survient surtout dans la cour de l'école (Olweus, 1991; Pepler et al., 1997). Ce phénomène se produit lorsque la supervision est réduite ou lorsque d'importants groupes d'enfants se livrent à des jeux non organisés ou des sports de compétition (Murphy et al., 1983).
Le rôle du contexte social en général
Les problèmes d'intimidation sont peut-être causés par le fait qu'au Canada l'agressivité est tolérée dans la culture et sur le plan social. Bon nombre de ces attitudes sont véhiculées par l'intermédiaire des médias populaires, notamment la télévision, le cinéma, la musique et les jeux vidéo. Le message uniforme transmis par ces médias est toujours le même, à savoir que l'agressivité est une bonne solution pour résoudre les problèmes sociaux. Les enfants agressifs risquent plus que ceux qui ne le sont pas d'être attirés par la violence dans les médias et de l'imiter (Huesmann et al., 1984).
Parce que le Canada est une société très diverse sur le plan culturel, les enfants peuvent être intimidés à cause de leur race ou de leur origine ethnique. En milieu scolaire, les mesures de lutte contre le racisme et le sexisme sont souvent regroupées avec les programmes de lutte contre l'intimidation, pour encourager les enfants à adopter un comportement socialement acceptable.
À l'adolescence, l'intimidation diminue quelque peu et le harcèlement sexuel augmente, entre garçons et filles aussi bien qu'à l'intérieur des groupes du même sexe. Quarante-huit pour cent des enfants de 12 ans font état de harcèlement sexuel non recherché, sous forme de commentaires, de regards, de gestes et d'injures (McMaster et al., 1997). Bien qu'un nombre égal de garçons et de filles déclarent avoir fait l'expérience de cette forme d'intimidation, un plus grand nombre de garçons que de filles reconnaissent avoir harcelé sexuellement d'autres élèves.
Que faire pour réduire l'intimidation?
Pour être efficaces, les interventions contre l'intimidation doivent aller au-delà de l'enfant agressif et de la victime pour inclure les pairs, le personnel de l'école, les parents et la collectivité en général. Bien qu'il y ait des différences appréciables entre les écoles, on peut réduire l'intimidation grâce à une perspective globale de lutte contre l'intimidation (Olweus, 1991; Pepler et al., 1996). L'élément essentiel de l'intervention est un code de conduite clairement défini, que l'on applique jusqu'au bout avec cohérence et de façon très positive. Il faut énormément de temps pour modifier les attitudes et le comportement des employés et des élèves d'une école et des parents de ces derniers. Les sections suivantes donnent un bref aperçu des éléments d'un programme de lutte contre l'intimidation.
- Le personnel de l'école. La motivation et
l'appui du personnel de l'école sont essentiels. Tous
les employés de l'école devraient participer à des
séances d'information. Ils devraient, avec les
représentants des parents et des élèves, être
responsables de la mise à jour du code de conduite et
des conséquences qu'une violation de celui-ci. Les
attitudes des enseignants se reflètent dans leur
comportement. Quand des adultes reconnaissent le
problème de l'intimidation et le rôle capital qu'ils
jouent dans sa réduction, ils supervisent activement et
interviennent pour arrêter toute situation où il y a
intimidation.
- Les parents. Les réunions de parents et les
bulletins devraient servir à informer les parents au
sujet des problèmes liés à l'intimidation. Les parents
devraient parler à leurs enfants de l'intimidation et
être sensibles aux signes de victimisation possible. La
communication entre les parents et l'école est
essentielle, étant donné que les parents sont souvent
les premiers à savoir que leurs enfants ont été
victimisés.
- Les pairs. Les pairs jouent un rôle essentiel
dans l'intimidation. Les interventions doivent viser Ã
changer les attitudes, les comportements et les normes
relatives à l'intimidation pour l'ensemble des enfants
qui fréquentent l'école où ces interventions se font.
Sous la direction des enseignants, les élèves peuvent
reconnaître le problème de l'intimidation et comment ils
peuvent aider à l'éliminer. Avec l'appui des
enseignants, ils peuvent élaborer des stratégies pour
intervenir eux-mêmes ou obtenir l'aide des adultes pour
mettre fin à l'intimidation. Le fait de promouvoir, dans
le groupe de pairs, des attitudes qui favorisent
l'empathie à l'égard de la victime et condamnent
l'agressivité réduira l'intimidation.
- Les intimidateurs et les victimes. Les intimidateurs et les victimes requièrent une attention individuelle. Dans les conversations avec les intimidateurs, on met l'accent sur l'inadmissibilité de l'intimidation et sur les conséquences de tout comportement de ce genre prévues dans le code de conduite. Si un groupe d'enfants se livre à de l'intimidation, on explique à l'intimidateur et à ceux qui l'observent quel est leur rôle et quelles sont leurs responsabilités. Dans les entretiens avec les victimes, on encourage ces dernières à s'exprimer et on confirme l'intention de l'école de les protéger contre de nouvelles manifestations de harcèlement. Dans les conversations avec les parents, on informe ces derniers des difficultés de leurs enfants et on s'assure de leur coopération pour punir les comportements d'intimidation et pour repérer les nouveaux cas d'intimidation ou de victimisation.
Conclusion
Le compte rendu que nous venons de dresser ne constitue pas une description exhaustive de tous les facteurs liés à l'intimidation et à la victimisation, mais il tente de présenter les facteurs dont il est le plus souvent question dans les ouvrages spécialisés sur le sujet. Les enfants impliqués dans l'intimidation, soit comme auteurs, soit comme victimes, peuvent avoir des attitudes négatives, une sociabilité déficiente et des difficultés émotives qui ont leur origine à la maison. Ces problèmes sont transférés en milieu scolaire et dans le groupe de pairs, où ils peuvent s'accentuer. L'apparition de problèmes de comportement antisocial dépend de l'interaction de caractéristiques individuelles et de l'exposition à des facteurs de risque à des périodes critiques du développement.
La Stratégie nationale sur la sécurité communautaire et la prévention du crime appuie des initiatives communautaires qui visent à offrir de meilleures possibilités aux enfants. Lorsque les enfants grandissent dans un environnement où ils sont en sécurité physiquement et émotivement et où on s'occupe bien d'eux durant toute leur croissance, ils ont de meilleures chances de réussir dans la vie et risquent moins d'être des victimes ou des délinquants. Des programmes qui enseignent aux enfants comment résister aux influences négatives et à avoir de l'empathie pour les autres et qui leur enseignent des compétences sociales peuvent les aider à se protéger contre les expériences néfastes.
Les interventions destinées à combattre l'intimidation devraient viser toutes les personnes impliquées : les intimidateurs, les victimes, les pairs, les employés dans les écoles, les parents et la collectivité en général. Nous avons tous un rôle à jouer en déclarant que l'intimidation ne doit pas constituer un rite de passage pour les enfants canadiens.
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Why you shouldn't see VAGINA MONOLOGUES
Lesbian Pedophilia and the rape of girls
Don't attend performances.
The biased words highlighted below should be "sexual assault", "raped" or similar type words NOT "sexual relationship" or "had sex"
Female sex offenders reveal cultural double standard
The Seattle Times
September 10, 2007
It all seems so terribly familiar.
A trusted, even respected or beloved teacher is accused of having a sexual relationship with a student.
What used to shock us, but is now much too commonplace, is that the teacher is a woman.
Their names become tabloid headlines: Mary K. Letourneau, Debra Lafave, Pamela Diehl-Moore and others.
And now two more cases, both local.
Jennifer Leigh Rice, a 31-year-old former Tacoma teacher, was charged with having sex with a 10-year-old boy who had been in her fourth-grade class. The boy's father says she lavished the boy with attention until she was told not to come to their house anymore.
So she abducted the boy, police say, drove him to a highway rest stop outside Ellensburg and had sex with him. After her arrest in early August, Rice said she'd had sex with the boy four or five times, including once when she sneaked into his house as his parents slept.
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FEMALE RAPISTS STRUCK BEFORE All-woman rape gang who kidnapped man, 23, and sexually abused him for three days linked to at least SEVEN other attacks, South African cops fear
The men are often fed Viagra and one even watched as his semen was put into vials and frozen in a cool box
The Sun, UK, Jamie Pyatt, Corey Charlton, May 30, 2017
DETECTIVES believe a gang of three women who kidnapped a man and put him through a three day rape ordeal may have struck a number of times before in South Africa.
Officers are to look at up to SEVEN cases in recent years where a male has been kidnapped – sometimes at gunpoint – by three women who have then repeatedly raped him.
The men are often fed Viagra in an energy drink to make them perform and one victim of a three woman gang watched as his semen was put into small vials and frozen in a cool box.
One cop involved in one of the investigations said he believe there was a trade in selling the stolen semen to faith healers or "witch doctors" who use it to make "magic" potions.
The latest attack in Pretoria - the country's capital - has led police to appeal for other potential victims to spare their blushes and report it.
Although at least seven cases have been on police files for several years, many more are believed to have gone unreported as men are often too embarrassed to report being raped by women.
The Sun Online told earlier how the latest kidnap victim was found traumatised and exhausted after being dumped in a field semi-naked and told officers about his 72-hour sex ordeal.
The 23-year-old man said he was in a 15 seater communal taxi in which three young women were already travelling and he was told by the driver to sit in the front beside him.
Police spokesperson Captain Colette Weilbach said: "One of the women the allegedly injected him with an unknown substance and he passed out and woke up in an unfamiliar room.
3 in 4 B.C. boys on street sexually exploited by women
VANCOUVER - Canada's largest study into the sexual exploitation of street kids and runaways has shattered some myths about who the abusers might be - with the most surprising finding being that many are women seeking sex with young males.
"Some youth in each gender were exploited by women with more than three out of four (79 per cent) sexually exploited males reporting exchanging sex for money or goods with a female," said Elizabeth Saewyc, associate professor of nursing at the University of British Columbia and principal investigator for the study conducted by Vancouver's McCreary Centre Society.
"I must admit it wasn't something we were expecting."
Mom drugged daughter to get her pregnant: police
Associate Press, U.S.A.
April 3, 2009
PITTSBURGH (AP) - A western Pennsylvania mother has been charged with giving her 13-year-old daughter drugs and alcohol so the woman's boyfriend could impregnate the girl without her knowing, police said Thursday.
Shana Brown, 32, is no longer able to have children but wanted to have a baby with her current boyfriend, Duane Calloway, said Uniontown Police Detective Donald Gmitter. The pair decided to drug the girl so Calloway, 40, could have sex with her, he added.
"There's some sick people on this case," Gmitter said.
Brown has been charged with endangering the welfare of a child, turned herself in Thursday and was being held in the Fayette County jail, police said. Brown's attorney did not return a call for comment.
Calloway faces several counts of attempted rape. He was arrested Wednesday and remains in jail. It was not immediately clear whether he had an attorney.
The three attacks occurred in Brown's home in Uniontown, about 50 miles south of Pittsburgh, according to the criminal complaint.
The Oprah Winfrey Show
Lisa Ling Video Interview of Female Sexual Predator / Offender
This woman raped or sexually assaulted over 100 children by her own account.
Our blind rage at women who abuse
Because we assume women never commit child sexual abuse, we treat one who is accused with disproportionate disgust
The Guardian, UK
June 11, 2009
About 20 years ago, I gave a talk about sexual abuse to the RAF. At the end, a young airman came up to me and said, "It's not just men, you know," before hurriedly walking away. That pulled me up sharp. Up till then, like most people working in the area of sexual abuse, I'd always assumed the abusers were men.
This just isn't so. We can't be sure of the precise prevalence of sexual abuse by women, as there hasn't been enough research into the subject. Academics have just assumed it doesn't happened. But conservative estimates suggest that 5% of girls and 20% of boys who have reported being abused have been abused by women. From my own research - I have had 800 cases reported to me - I believe the more likely figure is that it is 20% of all sexual abuse that is done by women.
It is women themselves who have done most to propagate this conspiracy of silence. It has almost become a feminist axiom that it is men who are to blame for abuse and that if women are in some way implicated, it is only because they have somehow been forced or controlled into doing so against their will. Again, this turns out to be completely incorrect: 75% of the cases reported to me involved women acting on their own. Read More ..
FEMALE RAPISTS STRUCK BEFORE All-woman rape gang who kidnapped man, 23, and sexually abused him for three days linked to at least SEVEN other attacks, South African cops fear
The men are often fed Viagra and one even watched as his semen was put into vials and frozen in a cool box
The Sun, UK, Jamie Pyatt, Corey Charlton, May 30, 2017
DETECTIVES believe a gang of three women who kidnapped a man and put him through a three day rape ordeal may have struck a number of times before in South Africa.
Officers are to look at up to SEVEN cases in recent years where a male has been kidnapped – sometimes at gunpoint – by three women who have then repeatedly raped him.
The men are often fed Viagra in an energy drink to make them perform and one victim of a three woman gang watched as his semen was put into small vials and frozen in a cool box.
One cop involved in one of the investigations said he believe there was a trade in selling the stolen semen to faith healers or "witch doctors" who use it to make "magic" potions.
The latest attack in Pretoria - the country's capital - has led police to appeal for other potential victims to spare their blushes and report it.
Although at least seven cases have been on police files for several years, many more are believed to have gone unreported as men are often too embarrassed to report being raped by women.
The Sun Online told earlier how the latest kidnap victim was found traumatised and exhausted after being dumped in a field semi-naked and told officers about his 72-hour sex ordeal. Read More ..
Correctional Services Canada
Service correctionnel du Canada
Female Sex Offenders in the Correctional Service of Canada, Case
Studies
Délinquantes sexuelles sous la
responsabilité du Service correctionnel du Canada, études de cas
LITERATURE REVIEW ON FEMALE SEX OFFENDERS
Although there is an increasing literature on male sex offenders, there is a noticeable dearth of information concerning female sex offenders. Most of the work in the area has come from three of the largest prison programs for female sex offenders in Missouri, Minnesota, and Kentucky.
OVERALL NEGLECT OF FEMALE SEXUAL OFFENCES
For a variety of societal reasons, female sexual abuse is likely to remain unnoticed. Some researchers have found that the incidence of sexual contact with boys by women is much more prevalent than is contended in the clinical literature (Condy, Templer Brown & Veaco, 1987). Despite society's increasing concern about sexual assault, there may be several reasons for the under-reporting of female sexual abuse of both child and adult victims. Traditionally, society has held preconceptions of women as non-violent nurturers. Women in general, and mothers mopre specifically, have more freedom than men to touch children (Marvasti, 1986). Therefore, a man may be mpre easily perceived as abusive when touching a child than when a woman touches a child in a similar manner (Plummer, 1981). Further, sexual offences perpetrated by women are often incestuous in nature and children may be reluctant to report sexual contact with a parent on whom they are dependent (Groth, 1979). Health care workers are often unable to detect mother-child incest as mothers often accompany their children to the doctor's office. This may serve as a barrier to detecting sexual abuse of the child (Elliott & Peterson, 1993). The medical profession is only reluctantly becoming sensitive to the fact that females can, in fact, be perpetrators of sexual abuse (Wilkins, 1990; Krug, 1989).
EXAMEN DE LA DOCUMENTATION SUR LES DÉLINQUANTES SEXUELLES
La documentation sur les délinquants sexuels s'accroît alors que l'information sur les délinquantes sexuelles est clairement déficiente. La plupart des travaux en ce domaine proviennent de trois des programmes les plus importants établis pour les délinquantes sexuelles au Missouri, au Minnesota et au Kentucky.
DÉSINTÉRESSEMENT GÉNÉRAL À L'ÉGARD DES INFRACTIONS SEXUELLES COMMISES PAR DES FEMMES
Pour diverses raisons sociales, les mauvais traitements sexuels infligés par les femmes demeurent généralement cachés. Certains chercheurs ont découvert que l'incidence des contacts sexuels entre des femmes et des garçons est beaucoup plus élevée que ne l'estime la documentation clinique (Condy, Templer Brown et Veaco, 1987). En dépit du fait que la société se préoccupe de plus en plus de l'agression sexuelle, plusieurs raisons pourraient faire que l'on parle moins des cas de mauvais traitements sexuels infligés par des femmes à des enfants ou à des adultes. La société a toujours perçu les femmes comme des nourricières non violentes. Les femmes en général, et surtout les mères, ont plus de latitude pour toucher les enfants que les hommes (Marvasti, 1986). Par conséquent, un homme qui touche un enfant de la même manière que le fait une femme peut être plus facilement perçu comme un agresseur (Plummer, 1981). En outre, les infractions sexuelles commises par des femmes sont souvent de nature incestueuse et les enfants peuvent hésiter à dénoncer un contact sexuel avec un parent dont ils dépendent (Groth, 1979). Les travailleurs du domaine de la santé sont souvent incapables de déceler les cas d'inceste entre l'enfant et la mère car cette dernière accompagne souvent l'enfant au bureau du médecin. Cela peut empêcher de dépister les mauvais traitements sexuels infligés à l'enfant (Elliott et Peterson, 1993). La profession médicale prend à contrecoeur conscience du fait que les femmes peuvent en fait infliger de mauvais traitements sexuels. (Wilkins, 1990; Krug, 1989). Read More ...
Why you shouldn't see VAGINA MONOLOGUES
Lesbian Pedophilia and the rape of girls
Don't attend performances.
Mother confesses to sex with sons
Had intercourse with 2 teenagers
Pleads guilty to incest charges
A Kitchener woman has pleaded guilty to having sexual intercourse with her two teenage sons on separate occasions.
Woman who cut off her newborn son's private parts handed 5-year prison term
Mainichi Daily News, Sakai, Osaka, Japan, November 26, 2006
SAKAI, Osaka -- A woman accused of cutting off her newborn son's private parts in 2004 was ordered Monday to spend five years behind bars.
The Sakai branch of the Osaka District Court convicted Shizue Tamura, 27, a resident of Izumi, Osaka Prefecture, of inflicting bodily injury.
"The way she committed the crime was unprecedented, inhumane and cruel," Presiding Judge Masahiro Hosoi said as he handed down the ruling. Prosecutors had demanded an eight-year prison term. Read More ..
Up to 64,000 women in UK 'are child-sex offenders'
After Plymouth case shocked the nation, police say number of women abusing children
The Guardian UK and The Observer
4 October 2009
Researchers from the Lucy Faithfull Foundation (LFF), a child protection charity that deals with British female sex offenders, said its studies confirmed that a "fair proportion" of child abusers were women. Donald Findlater, director of research and development, said results indicated that up to 20% of a conservative estimate of 320,000 suspected UK paedophiles were women.